It will be our own: Community empowerment in the North
Subject
Abstract
The establishment of Nunavut
overshadowed another story of
empowerment, that of the
Community Empowerment
program. This was initiated in
1996 to break the "vicious cycle
of dependency and despair"
afflicting the communities of the
Northwest Territories. It provided
staff to facilitate a process of
capacity-building (planning,
assessing, training and
evaluation), technical support
materials, and limited funding.
Despite a vigorous start-up
campaign, there was little
interest in the program. An
examination of the program, led
by the author, established that
many communities saw it as
downloading and promoting
bureaucracy's goals rather than
their own. Efforts to make the
program more oriented towards
community development were
carried out: program staff and
community "champions" were
trained, materials were provided
in aboriginal languages, and a
reframing of the program was
publicized. Within a year, a
number of communities had
undertaken some or all of the
four steps, and positive examples
were reported.
In this article, a number of
principles of community
capacity-building are set forth to
guide both community planners
and community development
practitioners as they undertake
their complementary but
different roles.
La création du Nunavut a relégué au second plan le programme d'autonomie de la communauté. Ce programme fut amorcé en 1996 pour mettre fin au «cercle vicieux de la dépendance et du desespoir» dans lequel vivaient les communautés des Territoires du Nordouest. Il mettait à leur disposition des ressources professionnelles afin de faciliter le renforcement des capacités (aménagements, évaluation, formation et expertise), des ressources matérielles et un financement limité. Malgré une campagne de lancement très dynamique, le programme suscita peu d'intérêt. Après une étude conduite par l'auteur, il a été conclu que ce programme était perçu par les communautés comme une occasion pour la bureaucratie d'imposer ses propres objectifs plutôt que de défendre les leurs. Les visées de ce programme furent alors rectifiées davantage en faveur du développement des communautés: formation de cadres et de «chefs de file» de la communauté, publication de documents dans la langue locale, et campagne de diffusion du programme dans sa nouvelle version. En une année, plusieurs communautés avaient entamé certaines des quatre étapes du programme, sinon toutes, et on enregistra des exemples concrets de progression. Cet article énonce un certain nombre de principes de création des capacités d'une communauté qui peuvent être utiles à la fois aux professionnels de l'aménagement du territoire et aux intervenants du développement communautaire dans leurs missions distinctes mais complémentaires.
La création du Nunavut a relégué au second plan le programme d'autonomie de la communauté. Ce programme fut amorcé en 1996 pour mettre fin au «cercle vicieux de la dépendance et du desespoir» dans lequel vivaient les communautés des Territoires du Nordouest. Il mettait à leur disposition des ressources professionnelles afin de faciliter le renforcement des capacités (aménagements, évaluation, formation et expertise), des ressources matérielles et un financement limité. Malgré une campagne de lancement très dynamique, le programme suscita peu d'intérêt. Après une étude conduite par l'auteur, il a été conclu que ce programme était perçu par les communautés comme une occasion pour la bureaucratie d'imposer ses propres objectifs plutôt que de défendre les leurs. Les visées de ce programme furent alors rectifiées davantage en faveur du développement des communautés: formation de cadres et de «chefs de file» de la communauté, publication de documents dans la langue locale, et campagne de diffusion du programme dans sa nouvelle version. En une année, plusieurs communautés avaient entamé certaines des quatre étapes du programme, sinon toutes, et on enregistra des exemples concrets de progression. Cet article énonce un certain nombre de principes de création des capacités d'une communauté qui peuvent être utiles à la fois aux professionnels de l'aménagement du territoire et aux intervenants du développement communautaire dans leurs missions distinctes mais complémentaires.