Environmental values and professionalism in planning: A case study
Abstract
This paper explores the following
questions: What values do
planners have regarding the
environment, and how might
these values help define their
profession by having a presence
in planning codes? Theories of
environmental ethics are
reviewed, and the results of a
mail-out survey to planners in
Ottawa, Ontario indicate which
perspectives these planners
appear to prefer. The results
support the intuitively attractive
position that planners are
generally pro-environment. They
tend to value a number of
elements and attributes of
nature. Planners generally seem
to value ecosystems and
ecosystemic properties more than
other aspects of the
environment, including human
interest. This can be seen as intrinsic or inherent value as
opposed to instrumental value.
Collectively, their attitudes
towards the environment are
suggestive of a "land ethic"
perspective. Despite some
contradictions and incongruities
within the data, we can use such
results to suggest that certain
environmental values carry
special weight with planners. We
can then begin to apply this
interpretation to professional
planning codes which have often
been criticized for lacking
specificity in areas such as
environmental consideration. Cet article porte sur les questions
suivantes : Quelle importance les
urbanistes accordent-ils à
l'environnement ? La prise en
compte de ces valeurs dans les
codes d'urbanisme peut-elle
contribuer à redéfinir la
profession ?
Les principes d'éthique en matière
d'environnement ont été passés
en revue et les résultats d'un
sondage effectué par
correspondance à Ottawa,
Ontario, indiquent la position des
urbanistes à cet égard. Ce
sondage fait ressortir l'idée
réconfortante que les urbanistes
sont soucieux de la qualité de
l'environnement et qu'ils sont
particulièrement sensibles à
certains éléments et certaines
propriétés de la nature. En
général, les urbanistes ont
tendance à accorder plus
d'importance aux écosystèmes et
à leurs particularités qu'a tout
autre aspect de l'environnement,
y compris l'intérêt humain. Il
s'agirait donc d'une valeur
essentielle ou personnelle et non
d'un critère accessoire. Dans
l'ensemble, leur position face à
l 'environnement semble relever
plutôt d'une " loi du sol ".
Malgré les quelques
contradictions ou déviations que
contiennent les données, les
résultats de ce sondage nous
indiquent que certains problèmes
environnementaux revêtent une
importance particulière aux yeux
des urbanistes. Nous pouvons
alors commencer à appliquer
cette interprétation aux codes de
l'urbanisme, auxquels on a
souvent reproché de manquer de
précision sur les questions
d'environnement.